Sète, quai d’Alger. La croisière abuse ? Humour, mais réflexions lancées par « Alternative Sétoise » pour inviter la population à prendre conscience des enjeux sur la santé, l’économie du port, l’environnement, et le tourisme.

Cette semaine aura vu l’appel national à la grève du remorquage, et l’initiative d’Alternative Sètoise pour mobiliser sur des enjeux sanitaires.  Grève du remorquage, le mardi 22 octobre, suivi par pratiquement l’ensemble des services en France. Un mouvement parti de Sète, suite à la volonté de la direction de la Compagnie de remorquage maritime de Sète de passer les bordées de quatre à trois marins. Conditions difficilement acceptables pour des raisons de sécurité. Autre journée, le jeudi 24 octobre : mobilisation d’Alternative Sétoise pour les mêmes notions de sécurité, mais cette fois liées à la santé des Sétois. La croisière s’amuse certes, mais où commence l’abus ?

Voir aussi : Sète, quel air respirent les citoyens ?

Véronique Calueba : « il faudra travailler étroitement et de façon prioritaire avec la Région »

Tourisme, économie, environnement et santé sont tous des domaines très interdépendants. La Marina repoussée quai Orsetti a permis une prise de conscience plus large sur l’activité de l’Établissement Public Régional Port Sud de France. Véronique Calueba, candidate pour les municipales 2020 promet d’agir vite sur les conditions, et les bons usages à mettre en place : « on sait que le transport maritime est un gros facteur polluant […] il faudra travailler étroitement et de façon prioritaire avec la Région, pour protéger la qualité de l’air de la ville et la préservation de son environnement. »

Analyses de l’air, contrôle des données, Véronique Calueba tête de liste d’Alternative Sétoise rappelle aussi l’importance de passer à d’autres types de carburants marins. Notamment des carburants dont la teneur en soufre est limitée à 0,1 %, comme cela est le cas dans une zone de contrôle des émissions : ECA (Emission Control Area). Problème, la Méditerranée n’est pas encore une zone ECA, et les transporteurs n’ont pas obligation à utiliser ces carburants normés ECA. Ils peuvent dans le port de Sète se borner à 3,5% de teneur en soufre.

« Avec cette ville qui est dans le port, ou ce port qui est dans la ville, il est important de comprendre comment on est impacté par les décisions et par les activités du port, pour savoir ce que l’on peut faire, et agir en conséquence » explique Laura Seguin candidate sur la liste d’Alternative Sétoise, et aussi l’une des animatrices centrales du collectif : « une marina pour qui ? Pour quoi ? »

Voir aussi : IGY Marinas et P&O Marinas, le consortium américano-émirati de la marina de Sète

Port et Littoral

Le groupe de travail Écologie abordera le mercredi 30 octobre la thématique « Port et Littoral ». Même si le Port Sud de France relève de la Région, son implication dans la vie de la ville exige une vigilance et une collaboration pour envisager des projets sereins. Pour y participer, écrire à groupe-ecologie@alternative-setoise.fr

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