La sphère internet sature d’informations lucifériennes. A notre époque, des leaders politiques aux stars du show-business, du Vatican aux chantres de la finance, les élites du pouvoir se retrouvent affublées d’une alliance avec les forces obscures.
L’accusation se fonde essentiellement sur des signes et des témoignages, que les sceptiques se contentent de balayer d’un revers de main. Les faits s’avèrent pourtant réels, et suffisamment nombreux pour mériter une enquête sérieuse.
Nombre d’entre nous ne croient pas en l’existence de Lucifer, tout en condamnant quiconque lui vouerait un culte. Cette contradiction intellectuelle ne perturbe aucunement l’esprit conditionné, habitué à ne pas objectiver sa propre connaissance. Si l’existence d’une entité Lucifer semble peu crédible, nous devons toutefois comprendre ce qu’exprime son concept.
Dans les pages bibliques, aucune mention n’est faite de Lucifer. Ce nom d’origine latine signifiant “porteur de lumière“ désignait par le passé un simple support à flambeau. La figure démoniaque homonyme est une invention tardive.
Croire n’a aucune vertu spirituelle
Lumière de l’esprit, Lucifer symbolise le savoir. Adam et Eve déjà se retrouvèrent damnés pour avoir goûté au fruit de la connaissance du bien et du mal. Le dogme religieux diabolise la vérité, et privilégie la croyance. Mais de Saint-Augustin à Pascal, la logique est unanime : croire n’a aucune vertu spirituelle ; il faut simplement s’aveugler et se soumettre.
Ni bon ni mauvais, Lucifer est un principe de lucidité. Qui utilise les codes lucifériens indique que le savoir est de son côté. Commettre des actes délictuels au nom de Lucifer n’implique personne d’autre que les auteurs de ces actes. On utilise toutefois la caricature démoniaque afin de tenir les gens éloignés de la vérité. Voici la raison d’être des signes lucifériens. Ce qui est caché pourrait être découvert.
Plutôt que dissimuler, le parti est donc pris de montrer, et même d’exhiber. Ainsi qui osera dire ce qu’il voit, sera dans l’obligation de mentionner Lucifer, et se verra tourné en ridicule, par celles et ceux ayant choisi le déni.