Ce n’est pas à moi de décider quel cinéma veulent les Sétois et les Balarucois.
Ce n’est donc pas à moi de déposer un recours contre le projet de multiplexe surdimensionné du groupe VEO.
C’est aux cinéphiles sétois de le faire s’ils pensent comme moi que ce projet va tuer le cinéma de centre-ville de Sète.
C’est aux cinéphiles balarucois qui se retrouvent avec une salle éloignée de 2,5 km du centre-ville.
C’est aux associations d’écologistes du bassin de Thau s’ils pensent comme moi que ce projet consomme encore de l’espace naturel.
C’est aux conchyliculteurs qui comme moi pensent que ce nouvel équipement va encore fragiliser l’équilibre de la lagune face à l’urbanisation galopante.
C’est aux spectateurs de Mèze et à son maire qui vont voir leur salle, le Taurus, péricliter.
C’est au conseil de développement car ce projet contredit en tout point le leur tourné vers la protection du territoire.
C’est au SMBT car ce projet n’est en rien conforme au DAC et au PADD du SCOT qui privilégient la requalification urbaine.
Que chacun prenne ses responsabilités !
Moi je m’évertue à écrire mon projet de défense face aux recours de M. Commeinhes et M. Michel contre le projet de Frontignan.
Sur les 4 points de leur recours : stationnement, circulation, conformité au Scot et au PLU, inondabilité, je prouve juste que M. Commeinhes ment 4 fois.
Rien de nouveau d’ailleurs, il le sait lui-même, lui qui a déposé ou fait déposer par ses thuriféraires des recours -qu’il a par la suite promis d’enlever- contre un projet auquel il n’était pas opposé.
Au cinéma, il y a les acteurs, bons ou mauvais, et les réalisateurs.
Pierre Bouldoire, maire de Frontignan La Peyrade.