Philippe Saurel, maire de Montpellier et Président de sa métropole s’exprimait ce matin en conférence de presse sur les propos de Guillaume Pépy, PDG de la SNCF.
Vendredi 21 septembre au matin, Guillaume Pépy, PDG de la SNCF s’exprimait sur l’inactivité avérée de la nouvelle Gare de Montpellier, au micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV : « Mais pour que ça marche, il faut que les élus mettent un transport public qui va dans cette gare. »
Guillaume Pepy, directeur de la SNCF: "Montpellier ? La SNCF n'y est pour rien. Cette décision a été prise en 2012 par l'Etat." pic.twitter.com/8BSWYXHg8n
— Jean-Jacques Bourdin (@JJBourdin_RMC) September 21, 2018
Pour le maire-Président, il faut être patient et pragmatique, car la gare existe et « nous sommes dans les temps ».
"J'ai été le 1er à exprimer mon souhait de ne pas voir à #Montpellier une gare fantôme" @Saurel_P #GareMSDF
— Presse Montpellier (@PresseMTP) September 23, 2018
Philippe Saurel a détaillé les futures mesures qui seront mises en place notamment sur l’accessibilité : différencier les arrivées des deux Ouigos arrivant au même horaire pour décembre et ouvrir un second dépose-minute au nord de la gare, en somme, de quoi patienter jusqu’à l’arrivée de la Ligne 1 et le futur trafic ferroviaire.
Il s’agit aussi pour le principal intéressé de continuer à se « battre pour obtenir la LNMP » (Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan) et renforcer le trafic ferroviaire.
Pour le premier édile de la septième ville de France, il faut voir au-delà et penser aux cinquante à cent ans à venir.
L’équipement serait un investissement pour l’avenir, « ou on dit cette gare, elle ne sert à rien, on la rase, ou on dit on va faire au mieux pour l’utiliser pour les 100 ans à venir ».
"Cette gare est un équipement pour les 100 à venir, au regard du développement démographique de notre territoire, il faut l'utiliser au maximum de son rendement" @Saurel_P #GareMSDF #DirectMTP
— Presse Montpellier (@PresseMTP) September 23, 2018
Il va plus loin, « si on veut être un peu plus dans la prospective ». Ainsi selon l’édile la croissance démographique du territoire laisserait imaginer que toute la zone qui court jusqu’à Perpignan sera dans les 50 ans à venir, une zone de vie exceptionnelle qui légitimera un tel investissement.