Les habitants de la résidence du Lac à Montpellier ont été très patients. Après l’incendie dans leur immeuble, seulement quelques travaux d’urgences avaient été exécutés. Trois mois se sont passés et depuis : plus rien. Il était hélas… facile de s’en douter. En août, relogés dans le gymnase Pierre de Coubertin, à l’hôtel, et en résidence étudiante, ils avaient rapidement retrouvé leurs appartements, conscients d’un nettoyage à la va-vite et d’une opération cache-misère. Mais confiants, ils n’imaginaient pas que l’on pouvait les laisser vivre dans ces conditions, ils ont donc su attendre.

Aujourd’hui, au-delà de l’irrespect et de l’abandon qu’ils ressentent, il y a une priorité, c’est leur santé et celle de leurs enfants. Santé aussi bien physique que morale.

Jeudi 2 novembre après-midi, ils se sont présentés devant les locaux de l’ARS Occitanie (Agence Régionale de Santé). Explications avec Muriel Ressiguier (députée France insoumise) qui suit l’évolution et s’il le faut, interviendra comme médiatrice :

Et, quand il y a de la résistance et de l’action, étonnamment les choses bougent. Ce même jeudi, le bailleur SFHE (Société Française d’Habitations Économiques) annonçait prévoir le début des travaux la semaine prochaine, formidable calendrier ou belle réactivité devant l’actualité, l’essentiel est que tout rentre dans l’ordre. On pourrait même espérer un petit cadeau de la SFHE, consciente d’une attitude pour le moins fâcheuse. La société s’en sortirait ainsi avec un certain panache, malgré la procrastination dont elle a fait preuve avec ses assureurs. Elle pourrait ainsi changer son slogan qui dit : « aimer habiter ». Et qui deviendrait « aimer les habitants ». Une évolution qui la ferait grandir. Pour une société anonyme HLM créée en 1891, il serait temps.

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