Sans tambours, ni trompettes, le Bureau de l’Assemblée nationale a lancé lundi 9 octobre : « une consultation citoyenne sur la participation des citoyens à l’élaboration et à l’application de la loi » dans le cadre du processus « Pour une nouvelle Assemblée nationale : les rendez-vous des réformes 2017 -2022 » lancé par le Président de l’Assemblée le 20 septembre dernier.
À part que cela fait beaucoup de « citoyens », quel intérêt peut bien présenter cette consultation ? On peut presque répondre à cette question, tant le processus reste opaque, la consultation ne devant permettre qu’au « groupe de travail d’enrichir sa réflexion, afin de déterminer si des aménagements constitutionnels peuvent être proposés. »
De plus, la synthèse qui sera produite à la fin de la consultation le 6 novembre, ne servira qu’à sélectionner les « meilleurs contributeurs […] par un comité scientifique, [ils] seront conviés à la fin du mois de novembre à des ateliers avec le groupe de travail. ». Autant dire que ce n’est qu’un habillage.
Le citoyen, on peut le craindre, n’aura pas son mot à dire, il ne sera qu’une caution morale pour un système de plus en plus immoral.
Si cela vous intéresse et que vous êtes amateur de sports de combat, je vous invite à vous y pencher : https://consultation.democratie-numerique.assemblee-nationale.fr/.