La loi Macron du 6 Août 2019 impose aux personnels des collectivités locales, et notamment les personnels des écoles, de passer aux 1607 heures de travail par an, à partir du 1er janvier 2022.
Pendant que les 43 milliardaires de France, tous gros actionnaires, ont empoché 170 milliards DE PLUS en neuf mois, voilà comment le pouvoir traite nos « premiers de corvée » de catégorie C, agents, animateurs et Atsem ; ces dernières notamment sont au contact quotidien, plus de 9 heures par jour travaillé, avec les enfants de maternelle.
Quant aux Collectivités elles ont perdu en quelques années le tiers des dotations de compensation versées par l’Etat.
Mais refusant d’entendre les propositions concrètes faites par l’Intersyndicale pour gérer la situation, la Mairie a décidé de saisir l’occasion pour imposer unilatéralement la journée de 10 heures au lieu de 9 h45 ; pire, la dixième heure tout entière serait consacrée à de nouvelles tâches d’animation, en dehors du temps scolaire proprement dit, cela aux dépens des animateurs, renvoyés à Pôle Emploi en fin de contrat.
Par-dessus le marché cela se ferait en horaires de travail variables, en alternance chaque semaine.
La tension qui a monté lors de la manifestation combative et bon enfant du 22 Juin devant l’Hôtel de Ville, ne saurait entraîner de quelconques sanctions contre les personnels.
Le capitalisme est dans son rôle quand il épuise les salariés en activité et condamne les autres au chômage. Mais les collectivités locales, élues par la population, se doivent d’assurer un service public de qualité auprès des enfants et de leurs familles, ce qui veut dire aussi veiller au bien-être de celles et ceux qui travaillent pour eux.
Les communistes de Montpellier, fidèles à leurs valeurs de toujours, appellent l’ensemble de la population à agir :
- Pour faire abroger la loi scélérate de Macron. Exigence formulée publiquement dès le 5 Mai de cette année dans les locaux de l’Hôtel de Ville de Montpellier, par notre secrétaire national Fabien Roussel et le groupe des élu.e.s communistes et républicains. C’est pourquoi il faut élire des député.e.s au service du peuple.
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Pour que la Mairie renonce à toute répression à l’encontre du personnel des écoles en lutte.
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Pour que la Mairie prenne en considération les propositions concrètes des salariés, représentés par leur Intersyndicale.
Section PCF de Montpellier