France Jamet était aux côtés de Frédéric Bort pour cette conférence de presse de second tour des élections départementales, ce mercredi 23 juin, au Club de la presse d’Occitanie à Montpellier.
Le Rassemblement National dans l’Héraut est présent sur 23 cantons, pour ce second tour des élections départementales de dimanche 27 juin, l’eurodéputé, aussi candidate sur le canton Montpellier 4 tient à préciser : « nous sommes le premier parti sur ce département. » Devant l’abstentionnisme, et la défiance envers un système, pour Frédéric Bort, « il y a une mobilisation à opérer » et confiant il prévient : « il va y avoir un sursaut dimanche prochain […] ce sursaut sera surement en notre faveur. »
#Départementales #Hérault avec une présence du @RNational_off sur 23 cantons, « nous sommes le premier parti sur ce département » explique @FranceJamet et pour @fredericbort à propos des socialistes « je les vois marcher sur l’eau, mais en fait ils sont au milieu d’une flaque » pic.twitter.com/GtYUo2IPow
— Le Mouvement (@lemouvementinfo) June 23, 2021
Certes pour l’heure, Carole Delga n’a battu que les sondages. Et dans 23 cantons sur 25, le RN est face à la majorité budgétaire PS de Kléber Mesquida, ou tout comme dans l’esprit du Président sortant. Une ambiance qui laisse penser à Frédéric Bort à propos des socialistes : « je les vois marcher sur l’eau, mais en fait ils sont au milieu d’une flaque. »
« C’est le système qui se débat avec l’énergie du désespoir, » ajoute l’eurodéputé France Jamet qui est heureuse de constater sur Montpellier, la bonne résistance de son parti qui se maintient pour dimanche prochain dans 5 cantons avec, pour Montpellier 1 : Jocelyne Lacaze et Charles Mench (RN) ; pour Montpellier 2 : Marie-Paule Jarniac et Jean-Marie Moralez (RN) ; pour Montpellier 3 : Alex Frederiksen et Flavia Mangano (RN) ; pour Montpellier 4 : Dylan Cauvin et France Jamet (RN) ; Montpellier-Castenau : Nicolas Lauron et Jamila Moukrim (DSV). Et la candidate du Rassemblement National invite à « faire confiance à ceux qui sont en prise directe avec la réalité, et avec la difficulté de la vie. »
En chiffres, Alex Frederiksen viendra marteler une autre réalité, « si Michaël Delafosse n’a été élu que par 1 électeur sur 7 à la mairie, les candidats qu’il présente ont mobilisé pour le premier tour des départementales seulement 1 électeur sur 15. » Et les écarts de voix, entre le RN et le PS sont étroits selon le candidat du canton de Montpellier 3 qui affirme que « c’est la capacité des électeurs du Rassemblement National, à se déplacer et à voter au second tour, qui va déterminer l’élection dans les cantons de Montpellier. » Puis Alex Frederiksen précise : « s’ils se mobilisent pour l’alternative que nous portons, ils peuvent battre Michaël Delafosse qui ne prospère que sur l’abstention, » et pour l’ensemble des binômes RN sur l’Hérault, « c’est l’optimisme et le volontarisme qui dominent » pour ce dimanche 27.
« Il y a une demande de changement que nous sommes les seuls à incarner. » – France Jamet
Selon Frédéric Bort il existe aussi un élément non négligeable à éviter aux « Héraultais qui ont d’autres priorités. » Ce serait le spectacle d’un troisième tour cruel pour le président sortant. « On est tellement dans l’entre-soi, que Renaud Calvat et Michaël Delafosse mènent ces élections cantonales comme un congrès du MJS [Mouvement des jeunes socialistes, ndlr]. On en est là. Du coup, tout n’est pas dit […] on se doute bien que Kleber Mesquida va passer un mauvais moment au troisième tour dans cette affaire. Sauf que ça n’est pas dit. On raconte une belle berceuse sur le mode : votez pour les candidats de Michaël Delafosse, ils renforceront les actions de la municipalité, etc. On ne dit pas la vérité. La vérité, c’est qu’il y a une bagarre pour prendre le conseil général à Kleber Mesquida, » raconte Frédéric Bort, tête de liste RN dans l’Hérault pour les Régionales. Et de conclure : « qui va payer le prix de ces affaires, c’est Montpellier. France Jamet le disait, qu’est ce qui a avancé comme derniers gros dossiers, ces dernières années chez nous : rien. »
Et France Jamet en est persuadée : « il y a une demande de changement que nous sommes les seuls à incarner. »