Melvyn Jaminet, avec l'USAP, à grandes enjambées vers la finale d'accession en TOP14 © Zebulon_Usap
Melvyn Jaminet, avec l'USAP, à grandes enjambées vers la finale d'accession en TOP14 © Zebulon_Usap

Après une  saison de ProD2 haletante durant laquelle Perpignan a occupé les premiers rôles, les Catalans recevaient dans leur antre d’Aimé Giral, une vaillante équipe d’Oyonnax. L’enjeu était simple : décrocher une place pour continuer à rêver à un retour en TOP 14 la saison prochaine. Le retour parmi le gratin du rugby hexagonal en somme.

Perpignan, ville de Rugby, une fois de plus cela s’est vérifié en ce dimanche 30 mai. Après des mois sans public, les joueurs de l’USAP ont dû avoir des acouphènes. Avec le début du déconfinement, un petit millier de spectateurs ont pu assister dans les tribunes d’Aimé Giral à cette demi-finale d’accession. Les Catalans arboraient leurs maillots bleus pâles face au rouge vif des Oyonnaxiens. « Oyo Mens » pour les amoureux du ballon ovale.

Après une saison régulière finie à la première place du classement, les coéquipiers de l’inamovible capitaine Mathieu Acebes avaient à coeur dès le coup d’envoi de faire plaisir à « leurs » supporters. Cela s’est vu. Les visiteurs du jour ont passé un sale quart d’heure. Rarement l’expression n’aura été si juste. Après 200 secondes de jeu, c’est l’ailier catalan Georges Tilsley qui s’écroulait dans l’en but des Rhône-alpins pour inscrire le premier essai du match (5/0. 3e minute du match.) Affamés, rentrés sur le pré avec une rage de vaincre comme rarement ils avaient eu ces derniers mois, les Catalans ont récidivé moins de dix minutes plus tard avec Sadek Deghmache. Ce dernier inscrivait logiquement le second essai en coin, tout en puissance. (12/0. 13e minute.) Dans leurs rêves les plus fous, les locaux n’avaient sûrement pas imaginés un tel début de match. Les Oyomen, eux, donnaient l’inquiétante impression d’être toujours dans le bus, en tout cas, toujours pas prêts à disputer un match crucial pour leur saison.

Après un enième conciliabule dans leur en-but, les coéquipiers de Lionel Beauxis sortaient timidement la tête de l’eau et se défaisaient petit à petit de l’emprise catalane. C’est justement l’international tricolore qui s’est chargé de redonner des couleurs à son équipe en réduisant, sur deux pénalités consécutives, l’écart au score (15/6. 34e). Mais, trop imprécis, les rouges étaient dans l’incapacité de marquer un essai pour recoller sérieusement au score. Les 30 joueurs rentraient sans tarder aux vestiaires. Avantage Perpignan à la pause. (15/6. Mi-temps.)

Perpignan a bien le match en mains

Reprenant le même schéma qu’au début du premier acte, les Catalans marquent les esprits et le territoire avec une de ces attaques rapides dont ils ont le secret, en coin, dès le coup d’envoi du deuxième acte. Mais cette fois, jouant dans la précipitation, les coéquipiers du capitaine Acebes ratent l’avant dernière passe et rendent le cuir à leurs adversaires du jour. (15/6.41e.) Les rouges se reprennent vite et bénéficient d’une pénalité généreusement accordé par l’arbitre pour se rapprocher au score, grâce au pied magique de Lionel Beauxis. (15/9. 44e.). Ce dernier offrait même à ses coéquipiers la possibilité de recoller au score via une autre pénalité peu de temps après (15/12. 51e).

Mais, remobilisés autour d’un Melvyn Jaminet impeccable au pied, et du capitaine Mathieu Acebes, les Catalans ont vite remis une main sur le cuir et l’autre sur le tableau d’affichage. Très puissants sur les regroupements, les Catalans ont fait souffrir dans ce domaine leurs adversaires et sur une énième occasion en coin, c’est Genesis Lemalu qui marquait un nouvel essai pour les Perpignanais. (22/12. 56e).

A l’heure de jeu, malgré la pluie qui faisait son apparition, les supporters occitans en tribune s’enflammaient toujours sur chaque occasion de leurs chouchous et leurs encouragements toujours plus bruyants donnaient encore plus de rage de vaincre aux Usapistes. (22/12. 64e).

Usant et abusant du jeu au large, les Catalans profitaient d’une possession du ballon largement en leur faveur pour faire courir leurs opposants sur toute la largeur du terrain. Après plusieurs tentatives infructueuses, c’est le jeune Lucas Dubois qui venait mettre son essai et réduire à néant tous les espoirs des Oyo Mens de s’imposer en terre catalane. (27/15. 71e). Incapable de marquer un essai durant la première heure du match, les coéquipiers de Lionel Beauxis devaient désormais marquer 2 essais pour recoller au score. Les Catalans pouvaient laisser le cuir à leurs adversaires dans les dernières minutes du jeu. L’essentiel était ailleurs : Perpignan jouera la finale d’accession au Top 14 dimanche 5 juin à Montpellier.

Réactions d’après-match :

 

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