SCUM (© Illustration)

Ce mardi 9 mars s’est tenu le Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire (CEVU) de l’Université Paul Valéry Montpellier 3.

Les élus étudiants du Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM) avaient prévu lors de cette réunion de proposer un cadrage pédagogique afin d’éviter la surcharge pédagogique.
Nous avons aussi déposé une motion, reprenant la pétition signée par plus de 1300 étudiants, qui réclamaient la tenue des examens de fin de semestre en distanciel pour tous les cours ayant eu lieu en distanciel.
Nous n’en avons pas eu l’occasion.

Un nouveau calendrier universitaire qui pénalise les étudiants.

Lors du vote sur le calendrier universitaire, il a été refusé aux élus étudiants, enseignants et personnels le droit de vote sur cet élément fondamental de nos études.
Ainsi, nous nous retrouvons avec un calendrier universitaire dans lequel la seconde évaluation du premier semestre sera en plein milieu du second semestre, en mars ! Deux semaines de cours sont aussi rajoutées, sans que celà n’ajoute de véritable semaine de révision avant les premières évaluations du second semestre.

Concrètement, avec ce nouveau calendrier, c’est après 6 semaines de cours du second semestre que les secondes évaluations du premier semestre auront lieu. Comment réviser dans de telles conditions ?

Alors que l’ordre du jour du conseil prévoyait un vote sur deux versions du calendrier, les élus étudiants n’ont ni eu le droit de voter entre les deux versions, ni même le droit de parler : plusieurs micros, dont celui de la vice-présidente étudiante, ont été coupés.

L’ensemble des élus étudiants, sauf ceux de Solidaires Etudiant-e-s qui ont soutenu ce calendrier ont décidé de quitter sur le champ la séance du conseil.

Face au recul des droits étudiants, mobilisons-nous !

Si nous espérons que la présidence de l’université va revenir sur cette décision qui pénalise grandement 21 000 étudiants, cet évènement nous rappelle l’urgence de construire une véritable mobilisation des étudiantes et étudiants, la seule à même de créer un rapport de force face à la toute-puissance de certains enseignants au pouvoir dans les universités.

Nous appelons à une mobilisation étudiante forte ce mardi 16 mars à 14h30 sur la place de la Comédie à Montpellier.

Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier – SCUM

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