Suite à l’article «Quel avenir pour les squatteurs des archives, sans toit, ni lois ? », paru dans le Midi Libre du 23 février dernier, nous tenons à préciser que la présence de Madame Ollier, seule candidate aux municipales invitée, n’est pas de notre fait.
Le DAL est de composition pluraliste et réaffirme son indépendance envers tous mouvements ou tous candidats politiques, conformément à sa charte.
Les mal logés et sans logis ne sont pas des marchandises électorales.
Cette tentative de récupération politique met à mal la crédibilité et la sincérité sur l’action d’interpellation des candidats que nous envisagions et rend difficile la préparation unitaire du 28 mars, journée de lutte contre les expulsions et le mal-logement.
Nous appelons au dialogue avec les squats, à un moratoire sur les procédures d’expulsion jusqu’à ce qu’une solution de logement ou d’hébergement soient proposées à leurs occupants. Ce travail ne peut aboutir sans la reconnaissance du rôle social de l’utopia 003, sans le dépassement des querelles partisanes.
Le droit au logement est une cause commune. Nous appelons à une action des pouvoirs publics sur leur devoir et pouvoir pour réquisitionner les logements vacants, engage un travail de résorption des squats en respectant leurs occupants et leurs collectifs d’organisation. Cela doit dépasser les clivages partisans et politiciens.
Comité DAL – Droit Au Logement