Réunis en intersyndicale ce matin dans le cadre d’un comité où siègent les élus, l’ensemble des représentants des personnels de la Métropole ont souhaité dénoncer avec force la dégradation du dialogue social et l’opacité qui caractérisent la gestion des ressources humaines de ces deux administrations.
Les élus présents n’ont pas souhaité entendre cette déclaration unanime des organisations syndicales et ont préféré claquer la porte de la réunion.
Nous déplorons cette attitude méprisante qui témoigne, une fois de plus, d’une absence de considération des revendications légitimes des représentants des personnels.
Nous déplorons cette gouvernance qui attise les tensions, provoque les conflits et refuse la contradiction.
Les invectives, les attaques personnelles, le climat détestable qui caractérisent les séances des assemblées municipale et métropolitaine en sont malheureusement le triste reflet.
À cela est venu s’ajouter dernièrement le refus délibéré de permettre aux partis politiques de se réunir dans des salles municipales, au mépris des principes élémentaires de fonctionnement d’une démocratie locale pluraliste.
Non la politique ce n’est pas la guerre. Non on ne dirige pas une ville comme un champ de bataille.
Montpellier a besoin d’une gouvernance apaisée. Une gouvernance qui respecte les contradictions et la pluralité des opinions.
Une gouvernance qui rassemble les Montpelliéraines et les Montpelliérains. Au lieu de les diviser.
Candidate écologiste aux
élections municipales à Montpellier