[Billet d’humeur] Ce jeudi 5 septembre 2019 le Parc Montcalm était à l’ordre du jour du Tribunal administratif à l’initiative de l’association Les Gardiens de Montcalm. 

J’étais présent à l’audience

Ce parc qui est censé devenir le Central Parc de Montpellier est menacé par les projets de la Ville de Montpellier.

La Ville a prévu 600 logements à l’intérieur du Parc actuel sur la parcelle qui se trouve sur la rive gauche du Lantissargues. Ainsi la Zac de l’EAI « traverse » la rue des chasseurs pour mordre sur environ 3 hectares du Parc.

Par ailleurs le paysage du Parc va être détruit par la création de 7 bassins de 2 à 3 m de profondeur qui vont le transformer en bassin de rétention géant de la ZAC EAI, grâce à des buses géantes qui traversent la rue des chasseurs.

Encore une fois c’est la promotion immobilière qui prime au détriment de l’environnement.

L’avocate de l’association s’est montrée percutante sur le fond du dossier.

Tandis que celle de la mairie était procédurière, attaquant sur l’orthographe du nom du requérant et sur l’intérêt à agir. Elle a reconnu cependant que la ZAC EAI n’était pas conforme au PLU puisqu’elle n’avait pas intégré la gestion du risque d’inondation sur la parcelle, mais a voulu nous faire croire que ça n’avait rien à voir avec l’aménagement du Parc.

Au delà des arguties juridiques, il faudra reprendre ce dossier politiquement. 

Il faut revoir la copie pour préserver le Parc Montcalm et respecter les engagements pris devant les Montpelliérains.

Le schéma hydraulique doit être repensé, la construction de 600 logements dans le parc abandonnée.

Enfin l’aménagement du Parc devra faire l’objet d’une Co-élaboration avec les usagers et l’ensemble des citoyens qui diront ce qu’ils attendent : équipement sportif, aire de pique-nique, paysage ou autre.

Jean Louis Roumégas 
Ancien député
Porte -parole Eelv Montpellier
Rassemblement Citoyen pour l’Ecologie 

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