Nous nous réjouissons de la décision de la Cour administrative d’appel de Paris de ce mardi 16 avril 2019 qui annule la procédure de privatisation d’ATB. Il s’agit d’une première victoire éclatante pour tous les défenseurs d’une gestion publique de l’aéroport de Toulouse-Blagnac.
Depuis le début, le Rassemblement National est farouchement opposé à la vente de cette infrastructure stratégique de premier plan en Occitanie. En 2015, Louis Aliot, alors tête de liste RN aux élections régionales, avait alerté les pouvoirs publics, la presse et nos concitoyens sur le « pedigree douteux » de ce « très suspect » groupe privé. Depuis nous n’avons cessé de dénoncer les multiples scandales liés à la gestion catastrophique de ces prédateurs financiers.
En revanche, cette décision est une véritable claque pour Emmanuel Macron. En effet, celui qui était Ministre de l’économie en 2015 est clairement visé par la décision de la Cour en ce qu’il « a méconnu les dispositions du cahier des charges ». La Cour pointe même l’illégalité de « l’autorisation du ministre chargé de l’économie du 7 avril 2015 » ainsi que l’illégalité de « l’arrêté interministériel du 15 avril 2015 fixant les modalités de transfert au secteur privé » signé par Messieurs Sapin et Macron. Il s’agit également d’un important revers pour Madame Delga, du fait de son appartenance au gouvernement mais aussi de son silence coupable au moment des faits.
Une fois encore, le Rassemblement National avait vu juste. La justice lui donne aujourd’hui raison. Cette procédure de privatisation hâtive et illégale n’était en fait qu’un moyen pour les Socialistes au pouvoir de tenter de renflouer les caisses publiques, vidées par des décennies de mauvaise gestion. Il faut maintenant que le Tribunal de Commerce clôture ce dossier en annulant l’acte de vente et en veillant bien à ce que l’argent des dividendes et des ponctions sur les réserves soit rendu !
Groupe Rassemblement National
Conseil régional d’Occitanie