Vendredi 23 novembre à Nîmes, Morgan, l’un des organisateur du mouvement des « gilets jaunes » a remis, à l’équipe du Ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, une lettre comprenant quelques unes des revendications nîmoises.
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« Voici une liste sur laquelle vous pourrez retrouver nos revendications, liste votée à la majorité par les gilets jaunes à Nîmes. À ce jour, nous vous tendons une main afin d’ouvrir et d’entretenir un dialogue.
- Revalorisation des salaires
- Baisse des impôts sur le revenu (CSG)
- Baisse des charges patronales et salariales (URSSAF, RSI, MSA, Art 80 DES AMBULANCIERS)
- Baisse des taxes sur le carburant (écologie non punitive)
- Redonner plus de parole aux citoyens en faisant appel à un référendum pour redonner plus de pouvoirs politiques aux régions
- Redonner les cinq euros d’APL aux étudiants
Merci de l’attention que vous nous accordez, cordialement les gilets jaunes. »
Deuxième étape pour les « gilets jaunes » : la stratégie de pression économique.
Cent à cent cinquante « gilets jaunes » détenaient, hier soir, des points de blocages à la zone industrielle de St Césaire, de Garons, et de Grézan. En relation avec la police nîmoise, les organisateurs ont négocié la non-intervention des CRS dans les conditions suivantes :
- absence d’alcool sur les points de blocage ;
- Laisser sortir les camions une à deux heures par jour.