Véhéments. Ils étaient tous particulièrement remontés, ce jeudi 30 janvier lors d’un point presse portant notamment sur « la défense du service public sur Montpellier ». Ils, Michaël Delafosse, Julie Frêche, Clare Hart et Hervé Martin, étaient très en verve, et avaient tous une seule et unique cible : Philippe Saurel. Au cœur de leur colère : la fermeture du site du groupe La Poste, situé dans le quartier Boutonnet.
« Il y a quelques années, on a mis 10 ans pour parvenir à l’ouverture du bureau de Poste sur Malbosc, lui aura laissé fermer en à peine 2 ans, le site de Boutonnet ! ». C’est peu de dire que Michael Delafosse n’accepte pas la fermeture du bureau de La Poste, situé rue Buisson Bertrand à Montpellier. Il accepte encore moins le « consentement voir l’inaction du maire actuel » sur ce dossier sensible.
Présent à ses côtés, Hervé Martin se montre un tantinet plus posé lorsqu’il explique qu’ « un maire en fonction, doit se battre pied à pied pour l’emploi, mais là, cela n’a clairement pas été le cas ». Documents en main, lui et Michaël Delafosse ont expliqué que depuis 2017 « le groupe La Poste a alerté à de multiples reprises le Maire et l’élu de quartier sur la situation de ce bureau-là ». Des sollicitations restées jusqu’à ce jour, sans réponse.
Selon le Mémoire en défense de La Poste, transmis par l’équipe de campagne du candidat Delafosse « La Poste adressait en juin 2019 un courriel puis un nouveau courrier au maire destiné à faire courir le délai des 2 mois (ou 3 mois) pour réagir avant transformation d’un point de contact ».
« Ces deux sollicitations, ainsi que d’autres, plus tard notamment auprès de l’élu de quartier Rabii Youssous, sont restées sans la moindre réponse », déplore Michaël Delafosse, pestant au passage sur « l’insincérité criante de Philippe Saurel sur ce dossier comme sur d’autres ».
Le candidat socialiste ne s’est pas fait prier pour énumérer « la situation de Maera, le bidonville de Celleneuve dont personne ne s’est occupé depuis des années, la fermeture en novembre dernier du casier numéro 2 de la décharge de Castries dans le ressort de Montpellier Métropole, et qui stockait jusqu’à tout récemment, des déchets non dangereux.