La Région Occitanie poursuit son engagement vers une décarbonisation du secteur des transports en soutenant le secteur ferroviaire.
Début février, a été annoncée la prochaine motorisation des trains à hydrogène. Soutenue par le gouvernement, cette initiative portée par la Région Occitanie souhaite inaugurer la mise en place de trains « anti-réchauffement climatique ». La Région semble prompte à mettre les rails au cœur de son nouveau modèle de développement qui se veut plus responsable.
Les élus régionaux ont opté pour l’accélération du développement du transport ferroviaire en Occitanie. Identifiée comme prioritaire depuis les États Généraux du Rail, la Région s’engage pour les lignes de dessertes fines du territoire à travers le projet réouverture des lignes Montréjeau-Luchon et Alès-Bessèges.
Sur ces deux lignes aujourd’hui fermées à la circulation ferroviaire, et comme l’autorise la loi d’Orientation des Mobilités (LOM), la Région demande donc à titre expérimental à l’Etat et à la SNCF un transfert de gestion. Cette reprise des lignes Montréjeau-Luchon et Alès-Bessèges, mais également leurs bâtiments voyageurs, doit permettre d’accélérer leur réouverture aux voyageurs.
Dans le cadre du Plan de Relance du Fret Ferroviaire, l’ambition serait de redonner les conditions d’un véritable report modal de la route vers le rail.
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Pour ce faire, la Région apporte un soutien à hauteur de 11 000 € à la Communauté de Communes de la Haute-Bigorre, pour la conduite d’une étude sur la réouverture de la ligne Tarbes-Bagnères-de-Bigorre.
Sur les 18 kms d’infrastructure ferroviaire concernés, l’usine CAF de Bagnères-de-Bigorre pourra alors acheminer son matériel roulant autrement que par la route.
Si le projet de réactivation de cette ligne souhaite répondre à un objectif environnemental et un objectif de développement économique local, l’Occitanie envisage également de renforcer toutes les synergies entre les infrastructures régionales de transports et les pôles d’activités économiques.
Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) et Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan (LNMP) : deux lignes qui se veulent essentielles pour renforcer l’attractivité du territoire et faciliter les déplacements
Le GPSO représenterait un objectif commun urgent pour les Régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine. Aussi les deux Régions financent conjointement des études d’ingénierie financière et juridique pour un montant total de 211 000 €, soit un investissement de 105 000 € pour la Région Occitanie.
La création de la LNMP se construit face à la saturation des lignes régionales. Elle veut apporter une solution sécurisée pour les voyageurs avec sa construction. Des acquisitions foncières anticipées sont prévues avec une nouvelle convention de financement qui réunit l’Etat, la Région Occitanie et les collectivités partenaires. Pour l’acquisition de ces parcelles d’un montant global de 5 M€, la Région mobilise plus de 830 000 €.