Nucléaire, transition énergétique, éoliennes, pesticides, pollution, etc. Les politiques menées ou malmenées mettent en cause l’avenir de la planète, et montrent que l’urgence climatique devient prioritaire. Une urgence climatique qui s’installe durablement au coeur du débat politique.
La démission de Nicolas Hulot n’est pas anodine. Selon Manu Reynaud, porte-parole EEVL à Montpellier : « il faut voir l’ampleur de cette décision […] c’est un séisme politique […] il a livré le pire réquisitoire qu’on ait livré à ce gouvernement. D’abord parce qu’il en a fait partie pendant quatorze mois, et qu’il a expliqué qu’aujourd’hui : on ne pouvait rien faire dans ce gouvernement, sur le climat , les pesticides, et la biodiversité… »
Stratégie ou Burn-out
« je ne veux plus me mentir.» N. Hulot
Des mois de déphasage entre les attentes de Nicolas Hulot, et l’absence de volonté côté Emmanuel Macron, pour rendre les dossiers énergétiques et climatiques essentiels dans le planning de ce quinquennat. Une question se pose alors : stratégie ou burn-out pour Nicolas Hulot ? Pour Manu Reynaud : « …en tout cas c’est un moment où il n’en pouvait plus, ça c’est clair et net. Maintenant est-ce que c’est une stratégie ? C’en est peut-être une, dans la mesure où il (Nicolas Hulot) le dit aussi, il souhaite que cette démission serve à faire un électrochoc… »
Penser que la réunion avec la Fédération nationale des chasseurs (FNC), organisée le lundi 27 août, à l’Élysée, aurait fait déborder le vase est une anecdote gentille. 1,2 million de membres, c’est vrai : les chasseurs constituent un électorat « costaud » qui généralement se déplace pour voter. Mais rien à voir avec les « poids lourds » que sont les autres lobbyistes et leurs commanditaires. Lobbyistes qui sont comme le dit Nicolas Hulot : «un problème de démocratie.»
ITW de Manu Reynaud, porte-parole EELV à Montpellier :