Le reportage diffusé jeudi 27 mai sur France 2 relatant les situations dramatiques que vivent les élèves, le personnel , les parents de l’école Bruguier au Chemin bas d’Avignon confrontés à un trafic de de drogue qui pourrit la vie des habitants du quartier, sonne comme un appel à l‘aide.
Certains enseignants menacés n’arrivent plus à aller travailler la peur au ventre
Les parents n’osent pas témoigner de peur des représailles des guetteurs et des dealers
L’éducation Nationale reste muette sur les réponses à apporter
Après avoir exfiltré les enfants au centre aéré du Mas Boulbon, la ville essaye de régler les problèmes d’intrusion en rehaussant les barrières autour de l’école.. le trafic continue
Elle s’attaque au point de deal en rachetant pour les démolir les garages qui servent de stockage …le trafic continue
Les rondes de policiers ont été augmentées… le trafic continue
Au-delà des solutions rapides et provisoires indispensables, et du soutien que nous apportons à cette population qui souffre , n’est-il pas temps de débattre sur les causes profondes de cette situation d’insécurité et de violences? (chômage pauvreté et déscolarisation qui sont le terreau des comportements délinquants)
Concernant le trafic , la prohibition et la répression étant inefficaces ,n’est-il pas temps d’étudier la proposition de loi transpartisane portée par Eric Coquerel et des députés d’autres partis (centre droit ,non inscrit y compris Lerm ce 25 mai ?
Celle-ci propose – à l’exemple de ce qui se fait au Portugal et dans d’autres pays – la légalisation du cannabis sous contrôle strict de l’État (de la production à la vente ) et d’en faire une mission du ministère de la Santé pour une politique de prévention des risques.
Cela libèrerait les polices de tâches qui leur prennent 56% de leur temps au détriment d’enquêtes approfondies
Cette loi permettrait un débat public autour de ces problèmes auxquels il est urgent de s’attaquer. L’expertise des associations , l’analyse des expériences déjà en cours dans d’autres pays ,et la participation des habitants et des acteurs du service public permettraient de trouver les meilleures solutions concrètes pour le bien de tous
GA LAMI de LFI/ , Nimes Est, Z’amoureux et Garrigues