EELV (© Illustration)

Alors que l’épidémie de coronavirus sévit depuis bientôt un an en France, une partie  des victimes indirectes reste largement oubliée : la jeunesse.

Devant la situation  très préoccupante que vivent quotidiennement les jeunes, EELV et les Jeunes  Écologistes alertent le gouvernement et réclament des mesures rapides et  concrètes pour prévenir la montée de la précarité et des risques psycho-sociaux qui  pèsent sur la jeunesse.

Une étudiante qui s’est donnée la mort à Paris, deux tentatives de suicide ont eu lieu à Lyon, la situation est alarmante. Le mal-être est grand chez les  jeunes actifs et les étudiant-es. Comme le montre le #étudiantsfantômes relayés sur  les réseaux sociaux, les témoignages se succèdent, rendant incompréhensible le  mutisme du Gouvernement.

La pandémie touche les personnes les plus vulnérables, mais fragilise aussi les  autres catégories de population. C’est le cas des jeunes, actif-ves, en reconversion,  en études, en stages, etc. Sept étudiants sur dix s’inquiètent pour leur santé  mentale, selon un sondage de décembre 2020, et un étudiant sur trois présente des  signes de détresse psychologique selon l’observatoire de la vie étudiante.

Malgré l’importance cruciale de ce sujet, le gouvernement ne semble pas prendre  conscience de l’immense péril auquel nous faisons face : sans jeunesse, pas  d’avenir.

Les réponses de Frédérique Vidal sont lacunaires. Le mépris de Bruno Le  Maire indigne. Les hésitations de Jean Castex inquiètent.

Assez des numéros verts et autres concertations, les problèmes sont connus,  agissons ! Pour cela, nous proposons de :

  • Répondre à la précarité matérielle en ouvrant le RSA aux moins de 25 ans  et en gelant le paiement des loyers en résidences universitaires. – Répondre à l’isolement et à la demande de la majorité des étudiant.es en  permettant le retour, avec protocole sanitaire strict, des étudiant·es en  présentiel dans les universités, cela peut impliquer donc la réquisition et  l’aménagement de nouveaux locaux afin de répondre à ces impératifs de  santé.
  • Répondre aux enjeux de santé mentale en recrutant des psychologues, il y  en a aujourd’hui 1 pour 30 000 étudiant·es (contre 1 pour 1500 aux Etats Unis), le doublement que promet le gouvernement n’est pas suffisant. Nous  saluons dans ce sens la mobilisation des organisations étudiantes qui ont  réussi à obtenir le chèque santé mentale permettant aux étudiant·es de  couvrir une partie de leurs dépenses en la matière.
  • Mettre en place des accompagnements personnalisés pour les étudiant·es qui en éprouvent le besoin.

Jeunes Écologistes Nîmes

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