Hier soir à Paris, place de la République des associations ont organisé une action pour interpeller le gouvernement et la Mairie de Paris sur la situation des milliers de sans domicile en situation de grande précarité.
Des journalistes, des sans-abri, des avocats, des élus de la nation et des citoyens ont été molestés et nassés avec une férocité qu’on ne s’attend à observer que dans des pays aux régimes autoritaires.
La police, semble s’être « abandonnée » à des actes d’une rare violence dont le ministre Darmanin s’est même dit « choqué ».
Mais ce n’est pas un dérapage, c’est le résultat de consignes claires données aux agents de police par sa hiérarchie, une hiérarchie avec à sa tête le préfet Lallement.
Des décisions immédiates doivent être prises :
- le retrait de la Loi Sécurité Globale qui rompt l’équilibre entre l’usage légitime de la force par l’État et le contrôle démocratique des dépositaires de cette force
- la démission du préfet de police Didier Lallement
- la modification de la doctrine de la police en ce qui concerne l’accompagnement des manifestations publiques
- la recherche de solutions immédiates pour ces sans-abris, dont la reconduite aux portes de Paris n’est qu’une preuve supplémentaire de la lâcheté et l’inhumanité des actes observés hier.
Nous espérons que nos députés locaux, en particulier ceux de la majorité, sauront faire entendre le dégoût qu’inspire cette nuit d’horreur aux montpelliérains et aux montpelliéraines.
Alenka Doulain,
Conseillère municipale et métropolitaine de Montpellier
Représentante du mouvement Nous Sommes