Dix-neuf présidents socialistes (PS) de départements réclament l’instauration d’un « revenu de base » universel.
Dans une tribune publiée par le Journal du Dimanche, les présidents réclament, « Alors que la crise sanitaire du Covid-19 évolue chaque jour un peu plus en une crise économique mondiale, poussant nos systèmes de solidarité dans leurs retranchements, le revenu de base apparaît […] comme une solution pour amortir le choc social qui risque de faire basculer nombre de nos concitoyens dans la précarité. »
En pratique, cette allocation serait « sans contrepartie, mais avec un accompagnement renforcé, automatique, pour résoudre le problème du non-recours aux droits, ouvert dès 18 ans pour lutter contre la précarité des plus jeunes, dégressif en fonction des revenus d’activité et d’un montant égal au seuil de pauvreté ».
Proche de la proposition forte de Benoît Hamon, alors candidat socialiste, lors des élections présidentielles de 2017, de mettre en place d’un revenu universel, « cette solution solidaire changera le référentiel des solidarités humaines pour redonner aux Françaises et aux Français confiance en un système créé pour leur apporter, à la fois, la sécurité de l’existence et les outils de leur autonomie », expliquent les signataires de la tribune.
Les dix-neuf signataires de la tribune : Sophie Borderie (Lot-et-Garonne), Denis Bouad (Gard), Jean-Luc Chenut (Ille-et-Vilaine), Xavier Fortinon (Landes), Jean-Luc Gleyze (Gironde), Philippe Grosvalet (Loire-Atlantique), Mathieu Klein (Meurthe-et-Moselle), Alain Lassus (Nièvre), Philippe Martin (Gers), René Massette (Alpes-de-Haute-Provence), Georges Méric (Haute-Garonne), Kléber Mesquida (Hérault), Henri Nayrou (Ariège), Germinal Peiro (Dordogne), Serge Rigal (Lot), Nathalie Sarrabezolles (Finistère), Stéphane Troussel (Seine-Saint-Denis), Laurent Ughetto (Ardèche), André Viola (Aude).