Occitanie (© Illustration)

À l’occasion de la 27e Cérémonie de remise des Prix Nationaux de la Qualité organisée par l’association nationale France Qualité (AFQP), 4 des lauréats sur dix, viennent de la Région Occitanie (Aveyron, Tarn, Haute-Garonne).

À travers cet événement national, l’AFQP cherche à soutenir les pouvoirs publics des entreprises. L’association souhaite fédérer, animer et coordonner l’ensemble des réseaux des acteurs français publics et privés dans une démarche qualitative, progressiste, dans les systèmes de management entrepreneuriaux.

Pour cette 27e édition, 4 lauréats sur 10, soit, presque la moitié sont des citoyens de la Région Occitanie. Ces lauréats comprennent un étudiant de Rodez, un acteur public du numérique en santé, un salon de tatouage et un bureau d’étude technique d’ingénierie bâtiment.

Zoom sur l’étudiant Christophe Joucla, étudiant à l’IEQT 

En stage chez Frayssinet (Rouairoux), l’étudiant remporte le Prix des Étudiants Qualité Performance dans la catégorie Master. Ce prix gratifie le travail des étudiants dans le cadre de leurs études au sein d’organismes. Lors de son stage, Christophe Joucla tente de mettre à bien une mission initiée 3 ans auparavant qui n’a pas pu aboutir faute de ressources. La société Frayssinet, numéro 1 des sociétés françaises des fertilisants organiques, s’inscrit dans un contexte en forte croissance.

La problématique ? Conditionner des produits de plus en plus variés, accroître la productivité de l’entreprise, limiter la perte de temps (perte de 55 minutes pour la reconfiguration des machines de conditionnement).

L’objectif ? Réduire ce temps de 50% grâce à la création de programmes machines. Pour se faire, l’étudiant passe du temps sur le terrain dans une démarche observatrice. Il analyse les opérateurs, filme les changements de série, établi des statistiques. Grâce à son travail, l’organisation est parvenue à optimiser son temps. De 55 minutes, le temps moyen de réglage est passé à 25 minutes.

Zoom sur le salon de tatouage Sorry Mom 

Le salon toulousain hérite du Prix des Bonnes Pratiques dans la catégorie des TPE. Ce prix récompense une entreprise ayant mis en place une bonne pratique dans l’un des cinq « Facteurs » du modèle EFQM, ici il s’agira du facteur Stratégie.

Dans un contexte où le tatouage se démocratise, la clientèle des tatoueurs devient de plus en plus féminine. Pour autant, ces salons demeurent marginaux et confidentiels. Pourtant, le client nécessiterait d’être accompagné et rassuré dans sa démarche. Entourer le client, identifier le bon tatoueur pour le bon style, permettrait aux artistes de s’épanouir, tel était l’objectif du salon Sorry Mom. Pour se faire, il a fait en sorte d’améliorer la qualité de l’accueil et de l’écoute du client, tout en assurant le bien-être au travail des artistes-tatoueurs. En 3 ans, Sorry Mom voit sa clientèle triplée et parvient à ouvrir 3 boutiques dans Toulouse.

Zoom sur 3J Technologies 

Située à Tournefeuille (31), l’organisation 3J Technologies remporte le Prix des Bonnes Pratiques dans la catégorie des TPE. Comme évoqué précédemment ce prix récompense une entreprise ayant mis en place une bonne pratique dans l’un des cinq « Facteurs » du modèle EFQM®, ici, ce sont les facteurs des processus, produits et services.

En 2016, les deux nouveaux repreneurs de 3J Technologies ont chamboulé les habitudes déjà instaurées dans cette entreprise créée il y a plus de 20 ans. Lorsqu’en 2018, es « piliers » de l’entreprise démissionnent, l’entreprise, qui avait entrepris des changements est contrainte de se réorganiser.

Pour pallier à ce problème, la direction prend la décision de baisser son chiffre d’affaires et de ne pas répondre à toutes les demandes de ses clients afin de privilégier l’amélioration des compétences de sa nouvelle équipe. Elle lance une politique de recrutement de jeunes diplômés et met en place des  « Startup Week-ends » : sur la base du volontariat, les salariés peuvent revenir le vendredi après-midi et le samedi pour terminer leur projet dans les délais impartis. La réflexion collective par le dialogue, la responsabilisation, l’autonomie et la prise d’initiative des collaborateurs est favorisée.

Zoom sur Le MiPih

L’organisation toulousaine remporte le Prix des Bonnes Pratiques dans la catégorie des ETI dans la catégorie « Personnel ». Ici, la problématique évolue dans un contexte national de santé qui tend à évoluer vers une stratégie collective. La construction de l’ERP Prodige devient de plus en plus complexe. Le défi des équipes du MiPih est alors de faire face à la complexité grandissante de Prodige tout en garantissant un niveau d’excellence à ses adhérents.

Pour ce faire, le dispositif de La Forge Logicielle a évolué selon un processus itératif d’ajustement des organisations et des pratiques. Ce dernier permet de soutenir la croissance des développements Java de l’ERP. La nouvelle évolution s’appuie sur la veille technologique et des rétrospectives d’équipes pour maintenir des pratiques performantes.

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