Trois femmes qui ont fait l’actu en 2019. Elles se sont engagées avec courage pour réveiller et alerter la société : Greta Thunberg, Jacinda Ardern et Megan Rapinoe.

Greta Thunberg, « Person of the year »

Août 2018, elle lance les « Fridays for Future », un mouvement international de grève étudiante pour le climat, son nom : Greta Thunberg, militante écologiste suédoise. Objectif : prise de conscience de l’urgence climatique pour tous, face à l’aveuglement et l’hypocrisie des dirigeants. Septembre 2019, sommet sur le climat organisé par l’ONU, et décembre 2019 pendant la COP25  Greta Thunberg dénonce l’absence totale d’actes forts de la part des gouvernements : « je ne devrais pas être là, je devrais être à l’école […] Aucun dirigeant ne se comporte comme s’il y avait une urgence. » Son engagement à fait de cette jeune femme : la personnalité de l’année, « Person of the year » selon The Times. Cash, elle accuse les États de « tromperie. »

Jacinda Ardern : un leader décidé et intelligent

Mars 2019 : attentats islamophobes de Christchurch, Jacinda Ardern Première ministre néo-zélandaise marque l’opinion avec un geste politique fort en se rendant voilée sur les lieux du massacre, à la rencontre des rescapés et de la communauté musulmane. Le New York Times n’ira pas par quatre chemins, et lancera : « l’Amérique a besoin d’un leader comme Jacinda Ardern. » Écologie et  actions : Jacinda Ardern a initié en septembre 2019 l’Accord sur le changement climatique, avec mise en place d’une Commission indépendante sur le changement climatique. La Nouvelle-Zélande inscrit dans la loi l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050. « Nous sommes du bon côté de l’histoire », a-t-elle déclaré.

Megan Rapinoe : ballon d’Or 2019 et championne du monde

Megan Rapinoe élue Ballon d’Or France Football en décembre, et aussi championne de la Coupe du monde féminine en juillet, est surtout célèbre pour son combat contre toutes les formes de discrimination. Ses engagements sont sur l’urgence d’une égalité salariale entre hommes et femmes, ou encore dans la lutte contre l’homophobie. L’attaquante-star de l’équipe américaine championne du monde de foot avait prévenu qu’elle ne répondrait pas à une invitation de Donald Trump : « je n’irai pas à la p…. de Maison Blanche ! » Ouvertement anti-Trump, elle a refusé de rencontrer Donald, et attaque volontiers le président américain sur sa politique.

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