Le gendarme américain de la Bourse (SEC) a accusé Carlos Ghosn et Greg Kelly l’un de ses collaborateurs d’avoir dissimulé plusieurs millions de dollars de rémunération, qui devaient être versés au PDG de Renault-Nissan au moment de son départ en retraite.
Combine ou réforme sympathique de retraite pour Ghosn
« De 2009 jusqu’à son arrestation à Tokyo en novembre 2018, Ghosn, avec l’aide substantielle de Kelly et de ses subordonnés chez Nissan, a pris part à une combine visant à dissimuler plus de 90 millions de dollars de rémunération, et a aussi augmenté de plus de 50 millions l’indemnité de retraite de Ghosn », accuse la SEC, Securities and Exchange Commission, dans un communiqué ce 23 septembre.
Fausses déclarations
Structurer le paiement de rémunérations non divulguées après le départ à la retraite, des contrats secrets, des lettres antidatées, le tout pour octroyer des intérêts à Carlos Ghosn dans le plan d’intéressement à long terme de Nissan. « En termes simples, les déclarations de Nissan concernant l’indemnisation de Ghosn étaient fausses », a déclaré Steven Peikin, co-directeur de la Division of Enforcement de la SEC.
SEC charges Nissan, former CEO, and former director with fraudulently concealing from investors more than $140 million of compensation and retirement benefits https://t.co/AIDaW5sa0H
— SEC_News (@SEC_News) September 23, 2019