Au programme, 300.000 coups de fil pour l’Institut Harris Interactive et 150 places pour les citoyens.
Aujourd’hui, commence la sélection des 150 citoyens qui constitueront la future convention citoyenne pour le climat. Une sélection complexe pour l’Institut, qui doit dénicher 150 citoyens représentant parfaitement la société française, à travers des numéros de téléphone généré de façon aléatoire.
Annoncée le 26 avril 2019 par le Président de la République, en conclusion du Grand débat, puis présentée par le Premier ministre, la Convention citoyenne pour le climat aura pour mission de proposer une série de mesures pour lutter contre le réchauffement climatique.
Avec le Haut Conseil pour le climat et la convention citoyenne pour la transition écologique qui sera lancée au mois de juin, la France va désormais disposer d’une méthode et d’une gouvernance inédites. #ConseilDeDéfenseÉcologique pic.twitter.com/b7J0EPKZ9y
— Edouard Philippe (@EPhilippe_LH) May 23, 2019
Une mise en route qui retarde et des associations circonspects.
Alors que, la convention aurait dû être lancée dès début juin, la sélection ne commencera que cette semaine et devrait s’étaler sur quinze jours et elle devrait être ardue pour l’Institut Harris Interactive, qui devra réussir à composer une assemblée vraiment représentative à contrecourant des ratés du Grand Débat, où surnageaient personnes âgées et CSP+.
Une fois constituée, la convention devra se réunir à Paris, sur six week-ends de trois jours, entre octobre et février. Elle aura pour mission de proposer des mesures pour réduire au moins de 40 % les émissions de gaz à effet de serre françaises. Une tâche ardue, qu’une instance supplémentaire pourra difficilement réduire pour la fédération d’associations environnementales Réseau action climat (RAC).
Les 150 citoyens devraient remettre leurs conclusions et propositions, courant février prochain, au Président de la République et au Premier ministre, ceux-ci devraient alors dire ce qu’ils conserveront et sous quelle forme… Affaire à suivre…