Ce mercredi matin, 27 mars, les étaliers, habituellement installés place Debussy pour le marché hebdomadaire, expriment leur colère.
Ils refusent l’installation place Goethe, en évoquant la petitesse de celle-ci et l’absence de normes de sécurité.
Ils manifestent donc, sous l’œil de nombreux policiers. Conséquence : pas de marché ce matin.
Tout ceci interroge.
Il faut constater que l’absence de concertation aboutit malheureusement à cette situation.
Le Maire de Nîmes a imposé aux étaliers et aux populations des quartiers Pissevin et Valdegour cet état de fait. Nous le déplorons. La concertation aurait, sans aucun doute, permis de comprendre que le déménagement du marché de la place Debussy vers la place Goethe était une solution inappropriée.
Grâce à la concertation, il aurait été facile de conclure qu’il fallait imaginer une autre solution. Une solution pour rester place Debussy sans pénaliser les étaliers, ni la population.
L’absence de dialogue aboutit toujours à des blocages. Preuve ce matin.
Nous exhortons la Ville de Nîmes, les élus de la majorité, le Maire, à trouver et imaginer, grâce au dialogue, une solution pérenne. Solution urgente, car ces quartiers, Pissevin et Valdegour, ne peuvent demeurer deux semaines sans marché.
Denis Lanoy
Section de Nîmes du PCF