Comme chaque année, les drapeaux seront en berne ce 19 mars. Pour les harkis comme pour les Français d’Algérie, c’est en effet un jour de deuil. Et sa commémoration, un mensonge.
C’est une imposture, une tromperie que de vouloir faire croire que la signature des accords d’Evian et la promulgation du cessez-le-feu en Algérie, le 19 mars 1962, ont marqué la fin des malheurs pour les harkis et les pieds-noirs. Tout au contraire.
Jamais les exactions du FLN n’ont été aussi nombreuses. Des dizaines de milliers de harkis ont été assassinés. Des milliers de Français d’Algérie ont été tués ou ont disparu.
Pour l’honneur de ces victimes, pour le respect dû à leurs familles, et tout simplement pour la vérité, nous ne participerons jamais aux commémorations officielles de ce jour de sinistre mémoire. Et nos drapeaux seront descendus et ceints d’un crêpe noir. En mémoire de tous ceux qui sont morts après le 19 mars 1962, abandonnés par la République.
Ville de Béziers