Ce mardi soir, des rassemblements étaient organisés à Montpellier et dans toute la France contre l’antisémitisme.
À l’appel de plus de cinquante partis, syndicats et associations, presque toute la classe politique française a participé, ce mardi 19 février, aux manifestations communes contre l’antisémitisme.
De son côté, le Rassemblement national n’a pas souhaité participer aux rassemblements, dénonçant « une manifestation-instrumentalisation ».
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À Montpellier, le rassemblement organisé à l’initiative du Parti socialiste et mené par Hussein Bourgi, 1er secrétaire de la Fédération de l’Hérault, Carole Delga, présidente de la région Occitanie et Kléber Mesquida, président du conseil départemental de l’Hérault, a réuni de nombreux représentants locaux de mouvements et partis politiques, d’associations et de citoyens montpelliérains autour de trois idées fortes : défendre l’unité de la République française, être solidaire avec la communauté juive et soutenir la fermeté contre les auteurs d’actes antisémites.
« Nous portons dans le débat public des orientations différentes, mais nous avons en commun la République. Et jamais nous n’accepterons la banalisation de la haine. » – Appel à l’union contre l’antisémitisme.
Le monde politique est uni à #Montpellier contre l'antisémitisme. pic.twitter.com/QVbpqav0Ko
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Rassemblement contre l'antisémitisme à #Montpellier pic.twitter.com/tNcrlgirti
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Quelques gilets jaunes étaient aussi présents, à l’initiative de l’« Assemblée générale des gilets jaunes de Montpellier » pour dénoncer « avec la plus grande fermeté toutes les formes de discrimination, non seulement à raison des convictions religieuses ou politiques, mais beaucoup plus largement dans tous les domaines qui impliquent l’exercice de la liberté de conscience et le choix du mode de vie. Mais aussi pour condamner « les manœuvres politiques et médiatiques qui visent à discréditer leur mouvement en voulant le caricaturer par les propos et actes discriminatoires et injurieux de quelques agités ou extrémistes. »
Selon le ministère de l’Intérieur, les faits antisémites ont augmenté de 74 % l’an dernier, passant de 311 en 2017 à 541 en 2018, après deux années de baisse.