Castaner à Montpellier pour inaugurer l’antenne du RAID, et aussi pour des échanges divers, une visite éclair, avec quelques Gilets Jaunes pour l’accueillir, et un impressionnant dispositif de sécurité au cas où… ?!!!
Honneur et fierté d’inaugurer l’antenne du #RAID de Montpellier.
✅ Un bâtiment qui améliore les conditions d’engagement de cette unité d’élite de la @PoliceNationale.
✅ Un projet qui la rapproche du terrain et lui permet d’intervenir plus vite et plus efficacement. pic.twitter.com/bxy6Sjscdx— Christophe Castaner (@CCastaner) February 4, 2019
Beaucoup d’échanges
Programme de cette visite, une réunion du groupe d’évaluation départemental (GED) sur la lutte contre la radicalisation pour entamer la matinée. Puis des échanges sur les questions de sécurité avec Philippe Saurel, maire de Montpellier, le préfet, le procureur de la République et la DDSP.
Dans la foulée d’autres échanges, mais cette fois avec les agents des forces de sécurité intérieure blessés, ou très affectés dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre.
Et enfin, inauguration de l’antenne du RAID de Montpellier avec le dévoilement de la plaque, suivie d’une visite inaugurale, avec présentation du plan, du projet et des équipements.
Un climat de peur
Les Gilets Jaunes aussi auraient souhaité quelques échanges pour parler de leurs blessés avec leur ministre de l’intérieur. À l’extérieur, cette visite en catimini laisse perplexe. Certes, ils étaient peu nombreux, le lundi tout le monde travaille. Ceux qui étaient présents n’ont pu rester qu’une petite heure, voire deux. Comme l’exprime Manon, « c’est important d’être là pour protester contre les violences policières […] la politique de Castaner est […] inorganisée, juste faire de la terreur aux manifestants, pour qu’ils ne viennent pas manifester, en mettant un climat de peur. »
#Montpellier #GiletsJaunes Violences policières, de l’importance de marquer une présence face à la visite de @CCastaner pic.twitter.com/GkdVH21MeG
— le mouvement (@lemouvementinfo) February 4, 2019
“Ils voulaient nous tuer”
Mais la ligne Castaner ne change pas, selon ses mots, il « défend la liberté d’expression et le droit de manifester » contre « des extrémistes ultra-violents » qui les remettent en cause. Ce lundi 4 février, le ministre a su recueillir les témoignages qui confortent sa position. « “Ils voulaient nous tuer” : voici les mots qui reviennent dans les témoignages des policiers et gendarmes blessés ces dernières semaines dans le sud du pays. »
« Ils voulaient nous tuer » : voici les mots qui reviennent dans les témoignages des policiers et gendarmes blessés ces dernières semaines dans le sud du pays.
À Montpellier, j’ai tenu à leur apporter mon soutien et ma solidarité.
Leurs agresseurs rendront compte de leurs actes. pic.twitter.com/ObnE0l26xV— Christophe Castaner (@CCastaner) February 4, 2019