Alors que le terrorisme islamiste vient à nouveau de frapper notre pays à Strasbourg, les Français constatent, une nouvelle fois, qu’il est l’œuvre d’individus dont le signalement et le fichage pour « radicalisation » étaient connus des services de renseignement.
Robert Ménard vient d’écrire au Préfet de l’Hérault afin d’avoir connaissance de « toutes les données sur l’état de la menace terroriste sur le territoire de [sa] commune ».
Une demande déjà formulée au Sous-Préfet de Béziers – et restée sans réponse – en avril 2018, suite à l’attentat islamiste de Trèbes (Aude).
Le maire de Béziers rappelle au représentant de l’État dans l’Hérault que « dans une circulaire sur la « prévention de la radicalisation violente » du 13 novembre 2018, Monsieur le ministre de l’Intérieur souligne – à juste titre – que « le maire est fondé à disposer d’une information régulièrement actualisée sur l’état de la menace terroriste sur le territoire de sa commune. » »
Robert Ménard considère en effet que « face à cette situation, l’État ne peut maintenir les élus locaux dans l’ignorance [face au] risque réel pour la population dont ils ont la charge. [Les « fichés S »] vivent au cœur de nos communes et nous ne pouvons rester sans aucune information à leur sujet. »
Ville de Béziers