Communiqué du Parti de Gauche 34 : 10 et 17 novembre : deux mobilisations, la mobilité en question
Lors de l’inauguration de la rocade de Castries, P. Saurel justifiait le fait qu’aucune piste cyclable ne soit prévue par un très méprisant : « de tels aménagements étaient inutiles pour deux personnes« . A contrario, toutes les études prouvent, que plus les infrastructures sont présentes, plus les déplacements doux sont nombreux et la voiture individuelle abandonnée au profit de ces derniers. L’urgence écologique nous oblige à sortir du tout voiture et de fait, à mettre les infrastructures adéquates à l’usage sécurisé des transports doux. Nous, Parti de Gauche Hérault, invitons nos adhérent.e.s et sympathisant.e.s à se joindre à la vélorution proposée le 10 novembre à l’appel des associations de cyclistes.
Dans le même temps, quand P. Saurel prône le tout voiture, la France gronde contre l’augmentation du coût de la vie et notamment le prix des carburants. Beaucoup de Français sont contraints de prendre tous les jours leur automobile pour effectuer leur déplacement quotidien faute d’autres moyens de déplacement sécurisés. Le gouvernement, sous couvert d’écologie, fait le choix budgétaire d’augmenter le coût des déplacements des Français quand dans le même temps il casse la SNCF ou éloigne les services publics des zones périphériques. Pourquoi ne pas chercher l’argent où il est, en taxant les énergies les plus polluantes tel que le kérosène ou en taxant les paquebots de croisière, source énorme de pollution dans les ports qui les accueillent ou en faisant payer les grandes entreprises de l’énergie, telle Total qui ne paie pratiquement pas d’impôts en France ou encore en nationalisant les autoroutes qui rapportent tant aux multinationales plutôt que de faire les poches du peuple ? Ainsi sans toucher au pouvoir d’achat des Français le financement de la transition écologique nécessaire serait possible, c’est un choix délibéré du gouvernement que de diminuer le pouvoir d’achat plutôt que de favoriser la nécessaire augmentation des salaires. Nous comprenons la colère de ceux qui souhaitent se mobiliser le 17 novembre et nous la partageons. Nous ne souhaitons en rien récupérer ou instrumentaliser ces colères.