#AMFiS2018 la commune est dans la place, au cœur d’une université d’été, où La France insoumise se prépare en force pour le scrutin européen de mai 2019. Le printemps suivant en 2020, les municipales seront à leur tour, un enjeu important pour le mouvement des insoumis.
René Revol, Maire de Grabels et Pierre Polard, Maire de Capestang, initiateurs de L’Avenir en Commun(e), un réseau de dialogue et de débat entre les collectivités sont convaincus de la nécessité d’une « union sacrée » face aux effets destructeurs des récentes reformes territoriales et politiques qui réduisent les moyens des communes.
Marseille. Stéphanie Andral et René Revol ont présenté ce réseau de dialogue et de débat entre les collectivités, lors d’une conférence pour l’université d’été de La France insoumise. L’Avenir en Commun(e) veut décliner le programme « L’Avenir En Commun » (AEC), dans ses dimensions locales et municipales.
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Une démocratie communale en danger
Les vrais atouts d’une mairie sont normalement la proximité, la transparence, et la confiance. Le droit constitutionnel de la commune à s’administrer elle-même, est-il remis en question ? Est-ce que le service public local risque de disparaitre ? Transférer certaines des compétences d’une commune à l’EPCI réduirait la démocratie communale, voire la mettrait en danger. Pour René Revol, fort de son expérience au sein de Montpellier Métropole, c’est une évidence : « tous les mécanismes liés à l’intercommunalité sont une façon de remettre en cause la démocratie. »
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En mars 2018, le premier atelier de l’engagement citoyen a vu le jour à Grabels. Août 2018 à Marseille, après une conférence dense, les ateliers de travail se mettent en place pour laisser la place au débat. Les idées fusent : celle d’une « Constituante municipale » est lancée. Les participants sont enthousiastes et travaillent par groupes. René Revol constate que l’effet « Avenir en Commun(e) » opère : la participation citoyenne est au rendez-vous.
VOIR AUSSI : l’Avenir en commun(e) 34, redonner le pouvoir aux communes
ITW de René Revol, maire de Grabels et député suppléant de l’Hérault – Montpellier (LFI) et de Stéphanie Andral, co-animatrice du GA Avenir en Commun(e)