Une goutte de sueur, discrète. Un pas qui s’accélère… Président de quelque chose ou pas… S’il y a une chose que l’on souhaiterait, ne pas entendre derrière soi, c’est bien le : « bonjour ! c’est Élise Lucet, et j’ai quelques questions à vous poser… » Dans l’Hérault la petite phrase qui va s’imposer et que l’on n’aimera pas affronter, c’est : « bonjour ! C’est le d’OC info et nous avons quelques questions à vous poser. » Benjamin Téoule présentait cette semaine, à l’occasion de la nouvelle enquête de Lucie Lecherbonnier sur Orchestra, l’orientation et la ligne éditoriale de son journal : ledoc-info.com
Jeune de ses 18 mois, Le d’OC, un autre regard sur l’actualité de Montpellier et sa région s’affirme comme le journal numérique qui sait traiter les dossiers de fond avec une enquête et un article conséquent chaque semaine. « Prendre du temps long pour mieux vous raconter » c’est ainsi que Benjamin Téoule définit son travail, en ajoutant l’importance de faire « une veille » sur la société, l’environnement, l’économie et la bonne application des politiques et deniers publics. Bref, s’attacher à « rendre visible ce qui pourrait être invisible » pour citer Edwy Plenel qui a posé un regard bienveillant et intéressé sur l’équipe de ce journal montpelliérain. C’est en ce sens que Benjamin Téoule présentera la concrétisation d’un partenariat entre Mediapart et Le d’OC, le 26 juin prochain.
#Photodoc
La Photo en Noir et Blanc, tous les 1ers du mois par Xavier Malafosse c’est : #Photodoc. Une illustration qui immortalise un moment de la vie montpelliéraine et de sa région avec une haute exigence graphique, donc artistique. Une « collection presse » du photographe qui offre une réflexion différente sur l’actualité, en lui donnant déjà la perspective de l’Histoire.
« Orchestra : du conte de fées au cauchemar des salariés »
De la conquête d’un marché de la petite enfance par Pierre et Chantal Mestre, aux burn out et dépressions des salariés. Lucie Lecherbonnier fait un décryptage d’une pression au quotidien, et d’un management par la peur. Tout est parti au détour d’une conversation, d’une oreille qui se tend, d’une info qui détonne et qui intrigue. L’enquête Orchestra est lancée. La journaliste va organiser son réseau de sources, travailler en confiance avec ses informateurs, les protéger et contrôler aussi, trois fois plutôt qu’une, leurs témoignages. Les informations obtenues le travail commence. Lucie Lecherbonnier doit recouper ses sources, c’est-à-dire les faire confirmer par plusieurs personnes. Cette méthode, incontournable permet d’éviter aux journalistes de se faire instrumentaliser. Priorité : être en capacité de rechercher l’information, de la vérifier, de la sélectionner, de la rédiger et de l’expliquer. Ce travail d’investigation se caractérise par sa durée et par ses recherches approfondies. Il n’entre pas dans la course à l’audience et à l’exclusivité. Il implique aussi une indépendance totale vis-à-vis des pouvoirs économiques et politiques. À lire dans Le d’OC, le malaise social des employés de Saint-Aunès et une gestion humaine au bord de l’illégalité. L’équipe est toujours dans l’attente des demandes d’interview faites à Pierre Mestre. Comme le dit Benjamin Téoule : « on ne veut pas couper des têtes, on souhaite entendre tout le monde, pour comprendre et faire comprendre… »
Entre une presse qui ne fait que dorloter ses annonceurs et une autre qui obéit à ses actionnaires, il existe pour le coup, un large espace pour une presse indépendante, rigoureuse et curieuse comme l’exprime ledoc-info.com sur sa page d’accueil. Ce journal numérique offre aussi aux citoyens la possibilité de faire un travail de « lanceur d’alerte » : « Vous souhaitez nous faire part d’une information que nous serions susceptibles de traiter ? N’hésitez pas à nous en faire part en contactant la rédaction en cliquant sur ce lien ».