Le rassemblement était audacieux et les organisations nombreuses à avoir appelé à manifester, ce samedi 26 mai à Montpellier comme dans toute la France.

Cette manifestation du 26 mai a-t-elle réussi à s’imposer comme un rassemblement vertueux ? Les différentes organisations politiques et syndicales sauront-elles capitaliser sur cette journée pour construire une opposition commune ? 

En tout, c’est une soixantaine d’organisations qui appelaient à se mobiliser dans plus de 630 villes de France. Alors certes, ils étaient moins nombreux à Paris que lors de la #FêteàMacron, mais ils étaient bien plus visibles partout sur le territoire. En chiffres, selon la CGT, ils étaient plus de 250 000 manifestants dans toute la France.

Immersion au coeur du rassemblement à Montpellier

Y aura-t-il un passage de l’expression d’une protestation collective, à la construction d’une opposition collective ? Un objectif semble pourtant commun à toutes les organisations présentes, ce #26mai : proposer une autre vision du monde que celle d’un homme placé par la finance, aux commandes d’un pays qu’il pense être son « entreprise France ».

Pour François Liberti conseiller municipal à Sète (PCF), face à la politique d’Emmanuel Macron : « il est important d’être physiquement là et de donner un signe pour les mobilisations à venir dans les jours et les semaines qui viennent.« 

Le signe de l’unité a été donné sous la banderole : « Pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité. » En tête de manifestation, tous les représentants d’associations, de syndicats et de partis politiques ont été réunis, avant de retrouver leurs groupes respectifs, où sonos et camions étaient en mode festif et en mode énergie plus, pour des slams et des slogans chantés, avec des décibels à leur maximum.

Avec Sud comme avec beaucoup d’autres syndicats, ce qui est important maintenant, c’est l’idée d’une « vraie convergence des luttes contre Macron et sa politique d’austérité…« 

Une ambiance inventive, avec ici la chorale « Le Cri du Cœur » qui chante un « merci patron » plutôt spécial et humoristique.

Démonstration de force avec La France insoumise qui était ce 26 mai 2018 à Montpellier, en nombre et en résistance avec ses élus et ses groupes d’action venus de tout le département. Ambiance :

Les comités d’unité populaire

Pour René Revol, maire de Grabels, il faut mettre l’accent sur l’unité et le temps. Il l’exprime ainsi : « à partir de l’unité qui a été constituée aujourd’hui, la marée populaire doit s’organiser dans le temps contre Macron pour le faire reculer, à commencer par la SNCF, par le retrait pur et simple de son projet et pour ça chacun dans son atelier, dans son village, dans son établissement doit faire des comités d’unité populaire…« 

« On lâche rien« 

Pour Muriel Ressiguier, députée de l’Hérault (LFI) : »il y a une réelle prise de conscience de la nécessité de s’unir » et elle confirme la volonté de : « mettre à bas, en la politique antisociale qui est extrêmement violente et qui fracasse le quotidien des gens… » En conclusion le slogan symbolique de La France insoumise :  » on lâche rien.« 

VOIR AUSSI : 26 mai : marée populaire, un casting audacieux

 

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