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C’est la troisième journée de mobilisation de la fonction publique depuis le début du quinquennat après le 10 octobre et le 22 mars.

Il y avait 3.500 manifestants selon la CGT. Les motifs sont nombreux, suppression de postes, salaires, solidarité avec les cheminots pour cette journée de mobilisation lancée à l’appel de tous les syndicats, dans les trois versants du service public : la fonction publique d’Etat, territoriale et hospitalière.

Les manifestants s’opposent surtout aux orientations prises par le gouvernement sur l’activité des fonctionnaires français, notamment l’extension prochaine du recours aux contractuels et la suppression de 120 000 postes.

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Les manifestants étaient multiples : lycéens, étudiants, fonctionnaires et sympathisants

Pour Thomas, employé à Pôle emploi et syndiqué CGT, c’était une évidence d’être présent dans le cortège :

Pour José Luis Torrès, secrétaire de Solidaires 34, il fallait être présent dans le cortège : « nous on veut un vrai service public au service du citoyen », « on souhaite continuer à être au service du citoyen et pas au service du Capital ».

Les engagements étaient diverses, mais toutes et tous défilaient pour montrer leurs attachements aux services publics.

Gilbert Fouilhé, secrétaire général FO 34, revient avec nous sur cette journée de mobilisation.

Pour les politiques présents, il était nécessaire d’être là aujourd’hui.

Pour Hervé Martin, conseiller municipal de Montpellier et métropolitain (communiste), la mobilisation était nécessaire avant la Marée Populaire du 26.

Pour René Revol, Maire La France insoumise et conseiller métropolitain à la Métropole de Montpellier : « on a battu tous les records de grève », mais « le ministère a décidé de ne pas compter les communes de moins de 10.000 habitants dans son calcul des grévistes », « il y a un vrai mouvement profond ».

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