Hérault. La situation reste sensible à Montpellier où le mouvement étudiant est très actif : l’université Paul Valéry est bloquée par la contestation de la « loi d’Orientation et de réussite des étudiants » (loi Vidal-ORE) adoptée, sans aucune concertation, le 15 février dernier. La contestation étudiante a été marquée dans cette ville par un événement très violent à l’université de Droit où des hommes cagoulés ont menacé et frappé des étudiants, avec l’appui, tacite ou actif, du doyen qui a dû démissionner.
La loi Vidal-ORE a pour but premier officiel de supprimer le tirage au sort pour les entrées à l’université, mais les étudiants craignent surtout une intensification industrielle de la sélection des candidats.
France 3 régions – le débat
« La loi Vidal va-t-elle résoudre le problème des filières surchargées à l’université ? Sélection à l’entrée ou amélioration d’un système défaillant ? » :
C’était le thème du débat organisé sur France 3 Languedoc-Roussillon, le 22 avril, réunissant plusieurs intervenants :
- Anne Fraïsse, Professeur et ancienne présidente de l’Université Montpellier III Paul Valéry
- Muriel Ressiguier, Députée de l’Hérault France Insoumise
- Charlyne Péculier, Etudiante – Coordinatrice « Jeunes avec Macron Occitanie »
- Philippe Augé, Président de l’Université de Montpellier