Nicole Klein, la préfète de la région Pays de la Loire a confirmé, ce vendredi 13 avril, la fin des expulsions sur la ZAD. 29 sites évacués sur les 90 seront détruits.
Sur le terrain, 2500 gendarmes mobiles et des centaines de zadistes pour des affrontements violents durant un peu plus de deux jours. Mais ce degré de violence atteint, va-t-il compromettre le retour à la discussion, entamée avant l’intervention des forces de l’ordre ? En effet, des premières négociations sur l’avenir de la ZAD et notamment sur celui des terres agricoles, s’étaient ouvertes le 20 mars, avec le secrétaire d’État, Sébastien Lecornu, Nicole Klein, la préfète et une délégation du mouvement d’occupation.
À la préfecture, des formulaires de régularisation attendent les zadistes. Jeudi, Emmanuel Macron a fait passer le message apaisant : « Je souhaite que ceux qui ont un projet puissent le développer… »
À Notre-Dame-des-Landes, les gens qui manifestent aujourd'hui n'ont plus de raison de le faire, il n'y aura pas d'aéroport.
Je souhaite que ceux qui ont un projet puissent le développer. Mais nos concitoyens ont droit au rétablissement de l'ordre public. #EMacronTF1 #MacronTF1— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) April 12, 2018
Avec Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement confirme son aisance à jouer sur les mots. La destruction déconstruction de la du « Ferme squat des 100 Noms », site symbolique en est un exemple. La préfecture n’autorise que les projets individuels, alors que les occupants veulent du collectif.
La Préfète annonce la fin des opérations d'expulsion et de destruction des squats sur la #ZAD de #NDDL. Les gendarmes devraient rester sur la zone encore un mois environ. pic.twitter.com/QFDm2dKNDt
— Télénantes (@telenantesinfo) April 13, 2018
À Sète, ce Samedi 14 avril à 11h place de la mairie aura lieu devant le pouffre, un rassemblement de soutien à Notre-Dame-des-Landes.