Hier on vous parlait d’Emmanuelle Ménard, aujourd’hui on va vous parler de son mari, Robert Ménard et du cas de la crèche de l’hôtel de ville de Béziers.
Tout commence en 2014, lorsque le maire extrême droite de Béziers décide d’installer une crèche dans un espace public : l’hôtel de ville. Le tribunal administratif de Montpellier est alors saisi par une plainte de la Ligue des droits de l’homme (LDH) mais valide la décision du premier édile, s’ensuit un appel de la LDH. En avril 2017, la cour administrative d’appel de Marseille annule la décision.
Mais évidemment le maire soutenu par le FN est tenace, il se pourvoit donc en cassation devant le Conseil d’État, qui a rejeté jeudi 9 novembre son pourvoi. L’histoire s’arrête donc là.
En réalité, cela n’étonne pas vraiment puisqu’en novembre 2016, la plus haute juridiction administrative avait déjà clarifié le droit applicable aux crèches dans les bâtiments publics. Le Conseil d’Etat avait alors tranché pour une interdiction de crèches dans un bâtiment public « sauf si des circonstances particulières montrent que cette installation présente un caractère culturel, artistique ou festif ». Le maire a donc continué d’installer une crèche à l’hôtel de ville en 2015 et en 2016, prétextant une « dimension plus culturelle et festive ». La sentence tombe à point nommé avant les fêtes de fin d’année …