Emmanuelle Ménard vous connaissez ?
C’est la députée soutenue par le Front national, de la 6e circonscription de l’Hérault, celle qui couvre Béziers, la ville de son sulfureux maire de mari.
Hier, cette proche de la Manif pour tous et du vicaire de l’Opus Dei en France a récidivé sur le féminisme avec un tweet dont elle est si fière qu’elle l’a épinglé sur son profil :
https://twitter.com/emenard34/status/928290814962425856
Alors quel est le problème ?
Tout part d’une tribune publiée sur le site web Slate, dans laquelle 314 professeur.e.s de français énoncent : « Nous, enseignantes et enseignants du primaire, du secondaire, du supérieur et du français langue étrangère, déclarons avoir cessé ou nous apprêter à cesser d’enseigner la règle de grammaire résumée par la formule « Le masculin l’emporte sur le féminin » ».
Emmanuelle Ménard est-elle une nostalgique de Beauzée : « Le masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle » (1767) ?
Au-delà, cette posture d’une députée de la nation est dangereuse. Annonce-t-elle comme naguère dans les régimes autoritaires une volonté de psychiatriser les catégories de population qui ne pensent pas ou ne sont pas comme nous ?