Carles Puigdemont a avancé son discours initialement prévu à 17h, à 13h30 puis à 14h30. Il est maintenant « suspendu » signe des troubles qui agitent sa majorité sur la question de l’indépendance alors même que les manifestants sont nombreux à Barcelone.
La manifestation d’étudiants séparatistes est arrivée devant la Generalitat, le gouvernement catalan #Catalogne #AFP pic.twitter.com/bkogM5lcDb
— Marie Giffard (@mariegiffard) October 26, 2017
Un peu plus tôt dans la journée, Carles Puigdemont avait déjà écrit une lettre au Sénat espagnol, dans laquelle il estimait que la mise sous tutelle de sa région déposséderait « le peuple de Catalogne de ses institutions » et entraînerait « une situation encore plus grave » en Catalogne, précisant que « le Sénat ne peut pas signer un chèque en blanc au gouvernement de l’Etat ».
Cette lettre fait suite à l’annonce du gouvernement espagnol samedi 21 octobre de l’application de l’article 155 de la Constitution espagnole, jamais appliqué en 40 ans de démocratie et rappel les heures sombres du Franquisme.
Madrid devrait placer la Catalogne sous tutelle vendredi, au titre de l’article 155 et ainsi accorder au chef du gouvernement Mariano Rajoy, le pouvoir de destituer l’exécutif indépendantiste catalan, la mise sous tutelle de sa police, de son Parlement, de ses médias publics, le tout pour six mois, afin d’organiser des élections anticipées dans la région début 2018.