Après moultes va-et-vient, Carles Puigdemont s’exprimait aujourd’hui à 17h depuis son siège du Palais de la Generalité :
« Je ne peux pas convoquer ou organiser des élections au Parlement. J’ai essayé légalement de les organiser afin d’éviter l’application de l’article 155. (…) J’ai essayé d’obtenir les garanties nécessaires, mais elles ne sont pas réunies ».
Il n’a pas pour autant annoncé une déclaration unilatérale d’indépendance…
"Il correspond au Parlement catalan de répondre à l'application de l'article 155 contre la #Catalogne" président @KRLS https://t.co/CINY3o9zCx
— le mouvement (@lemouvementinfo) October 26, 2017
Madrid devrait placer la Catalogne sous tutelle vendredi, au titre de l’article 155 et ainsi accorder au chef du gouvernement Mariano Rajoy, le pouvoir de destituer l’exécutif indépendantiste catalan, la mise sous tutelle de sa police, de son Parlement, de ses médias publics, le tout pour six mois, afin d’organiser des élections anticipées dans la région début 2018.