En cette troisième journée de mobilisation contre la réforme du Code du travail, une symbolique forte s’est imposée: Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon ont marché ensemble en tête du défilé. Maintenant que l’homme a fui le PS, aller dans la même direction pour un avenir en commun devient apparemment possible. Et comme le tweet de Sophia Chikirou directrice de la communication FI l’atteste : l’important c’est de se tourner vers l’avenir.
https://twitter.com/SoChik75/status/911581890230013953
Et l’avenir pour la France insoumise, c’est d’affirmer une opposition qui se doit d’être constante et soutenue. « Tout le pays est appelé à la lutte {…} Allez les gens, allez, au bout du mouvement social, au bout de la rue, souvent il y a les élections » conclura Jean-Luc Mélenchon qui a appelé également, à soutenir les mouvements des retraités le 28 septembre, et celui des fonctionnaires le 10 octobre.
L’action politique est donc dans une mobilisation visible et imposante : « il faut précipiter toute la force de notre peuple dans la bataille et dans les rues » avec les syndicats. « Ne lâchez rien », dira Jean-Luc Mélenchon afin d’inviter les insoumis dès le samedi prochain 30 septembre, dans toutes les villes et tous les villages, à organiser des « casserolades ». L’idée, faire le plus de bruit possible pour faire entendre le message suivant : « vous nous pourrissez la vie et vous nous empêchez de rêver, alors nous allons vous empêcher de dormir »
Le combat de la France insoumise est clair : « la loi doit rester au-dessus de tout parce qu’elle est le vote des citoyens et que ce ne sont pas les corporations qui doivent établir les normes. » Les cinq ordonnances du gouvernement ont été publiées ce samedi matin au journal officiel et entreront en application bientôt.